Write Without Thinking- Ecrire sans penser

Ecrire sans penser - Write without thinking

Le 03/02/2020

Write Without Thinking

Écrire sans penser en mode « free » sans chercher de « style » sans me préoccuper de rhétorique, de syntaxe, de sémantique, de grammaire, d'orthographe et tout ce qui fait les conventions admises.

C'est mon écriture brute transparente tout comme on peint sans idéologie. Association de mots, de ce qui vient et d'images. Digression, puzzle, pièces mises bout-à-bout pour former mon tout. Mon livre. Tout cela est la voix de l'esprit. Cela est le but et il nous mène à un but. Écrire sans revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Écriture un livre, un ouvrage sans relecture sans correction. Peut-être ne suis-je pas correct. Où le suis-je à ma manière. Mais je ne m'interroge pas sur cela. Mais me direz-vous, devrais-je. La relecture et la correction sont des passages obligés, tout comme élaguer, créer le suspense, chercher l'attraction. Peut-être ne suis-je pas correct. Mais je ne me le demande pas. Je ne cherche rien que vous vouliez. Je me « dis ». Je me laisse venir. « Les intelligents » essaieront peut-être de me faire remarquer les « fotes » et m'enseigner le bon chemin de l'auteur parfait. Le chemin de la correction, de la relecture, du respect de la langue et de ses caractéristiques. Encore faut-il être correct et je ne cherche pas.

Qu'est-ce que je veux ? Je me dis purement et simplement : c'est ma manière d'être et c’est là m'a salvation.

Peut-on écrire un livre avec des associations de mots, fluide comme de l'eau, mots mis côte à côte. Peut-on écrire un livre qui a du sens avec un puzzle de textes. Peut-être que le sens est là où on ne l'attend pas.

Peut-on s'écrire autrement qu'à travers les règles imposées par autrui. L'esprit est libre et ouvre tout. Quand on lui en laisse la possibilité. Quand notre seule volonté est d'écouter et de transcrire. Quand nos mains sont le prolongement de l’intériorité, de ce que ce qui nous traverse, la matérialisation de l'esprit. Quand il n'y a pas de cloisonnement. Quand nous sommes d'accord pour le décloisonnement. Quand nous quittons la complexité pour la simplicité. Libre. Libre. N'est-ce pas ce que nous cherchons quand nous écrivons un journal. Libre. La respiration.

I can finally breath.

Je peux être fluide. Sortir de la multitude, de ce qui est divisé pour l'unité. Ce qui est en apparence disparate est relié.

Oui, en sortant des contraintes imposées par des règles que, personnellement, je n'ai pas édictées je deviens libre. Peut-être la logique vous échappera, les contraintes formelles auxquelles vous êtes habituées n'y seront peut-être pas. Voilà ce qui est un journal intime.

Le journal intime n'est pas toujours et seulement un lieu de nos ressentiments, mais c'est un lieu de reconstruction, de découverte, d'exploration de l'inconnu, d’un monde inconnu, d'une conscience qui regarde.

Oui, voilà ce qu'est un journal intime, le lieu d'une rencontre, de notre rencontre. Et dans toute sa nudité et sa transparence. Y êtes-vous habitués? Voilà que je vous livre l'intime le rendant extime et que je pars vers de nouvelles aventures. Mais jamais bien loin. C’est le lieu de notre rencontre, le lieu de partage, le lieu de connexion.

Je suis l'anonyme : écrire sans conscience de soi.

C'est une expérience.